Les contributions du festival

Nous agissons au quotidien pour démontrer que l’écologie est populaire. Lorsque l’on a peu de moyens, on consomme moins, on pollue moins et on émet moins de gaz à effet de serre et pourtant les premières victimes des dérèglements climatiques sont les plus précaires. Notre raison d’être est de sensibiliser à cette réalité et de proposer des solutions concrètes pour s’engager en faveur de l’écologie a tout niveaux.

Pour nous, l’écologie populaire, dans le cadre de nos activités au Printemps écologique, ça signifie vraiment la nécessité d’impliquer tous les travailleurs et les travailleuses au sein des organisations. Y compris celles et ceux qui se trouvent au bas de l’échelle hiérarchique, pour que la redirection écologique des activités des entreprises se fasse avec le concours de toutes et tous. Puisque tous les travailleurs et travailleuses ont leur mot à dire sur la manière de faire évoluer dans la bonne direction leur métier, leurs pratiques professionnelles, leurs conditions de travail face aux enjeux qui nous attendent.

Pour nous, l’écologie populaire c’est la participation active des citoyens pour déployer des solutions concrètes adaptées et durables aux enjeux écologiques. Ça ne veut pas dire que tout repose sur les citoyens, mais plutôt qu’ils sont impliqués aux côtés des gouvernements, des entreprises et surtout des associations pour faire bouger les lignes. Chez Kunbis, nous pensons qu’il est crucial de développer l’écologie populaire car cela permettra de générer des idées innovantes et séduisantes par et pour les citoyens. Nous pensons, ainsi, que c’est en nous rassemblant que nous parviendrons à mobiliser l’énergie collective nécessaire pour relever les défis environnementaux actuels.

Pour notre association, l’écologie populaire résonne directement avec nos missions. Depuis 2018, nous intervenons dans les écoles élémentaires du CP au CM2 avec une séquence pédagogique “Du champ à l’assiette” pour donner à toutes et tous les clés de compréhension de l’alimentation durable. Nous avons d’ailleurs obtenu l’agrément “Jeunesse Education Populaire” pour reconnaître cette mission éducative. Nos méthodes d’intervention relèvent de l’éducation populaire. C’est essentiel à nos yeux pour parler d’environnement en rendant les jeunes acteurs et en sortant d’une posture descendante. Les acteurs de l’éducation populaire ont pris conscience de l’importance d’aller vers le champ de l’écologie populaire. A l’inverse, il nous semble essentiel que les acteurs de l’écologie populaire adoptent des pratiques d’éducation participatives.

Pour nous, l’écologie populaire c’est un moyen de rendre accessible des produits de qualité, aux populations en difficulté, tout en amenant de la nature et l’agriculture en ville.

Aujourd'hui, une bataille culturelle a été gagnée sur le sujet de l'écologie. On constate que toute le monde parle d’écologie : de l'extrême droite à l'extrême gauche. MAIS ça ne suffit pas. Nous voulons porter une vision de l’écologie qui ne puisse pas être récupérée par les puissants ou par les multinationales pour faire du greenwashing ou du techno-solutionnisme. Pour nous, l'écologie populaire c’est l'écologie des 99%. Une vision de l’écologie basée sur les besoins et les réalités des classes moyennes et populaires qui sont les plus impactées par le dérèglement climatique. Nous souhaitons œuvrer à incarner l'écologie populaire en construisant des luttes communes en tant qu'allié.

L’écologie ne peut être que populaire, c’est-à-dire qu’il faut que les populations et particulièrement celles qui sont le plus susceptibles d’être fragilisées par la crise à venir puissent agir sur leur futur et sur leur territoire. C’est pour cela qu’il faut bâtir ensemble une écologie populaire pour construire les résistances, les résiliences, les imaginaires de demain pour toutes ces populations et pour notre futur.

Pour l'association de monnaie locale Girondine, l'écologie populaire est un mouvement qui vise à promouvoir des pratiques écologiques en mettant l'accent sur la participation citoyenne et l'autonomie collective. Il s'agit de rendre l'écologie accessible à tous, en favorisant les initiatives et en encourageant l'engagement des citoyens dans la transition écologique. Ce mouvement prône une approche holistique de l'écologie, intégrant les dimensions sociale, économique et environnementale dans la recherche de solutions durables et équitables. Les valeurs de la monnaie locale sont ancrées dans des principes similaires, favorise les échanges locaux, encourage la création de liens entre acteurs et la préservation de l'environnement en valorisant les professionnels respectueux de l'environnement et du vivant et  les productions locales.